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Pierre PECOUD


Au cœur de l’agape qu’il a fomentée, un soir de vernissage dans son atelier de Saint-Etienne, mon ami feu le peintre Pierre Pécoud tend son index sous le nez d’un visiteur affairé à déglutir un toast : — “Quand vous regardez ce qui pend aux murs, vous diriez qu’il se passe quelque chose... ?” — De fait, que se passe-t-il depuis la nuit où  Pécoud a dépècé ses “chasubles”, qu’il les a démantèlées, qu’il les éparpille et les enkyste entre son zéro et l’Infini ? Je suis heureux et ému d'exhumer ce texte paru à sa demande dans son dernier catalogue... Je pense bien à toi, vieux brigand, et je revois sans peine ton regard trop bleu et un certain sourire sous ta moustache...

Entre deux néants, la jute

Foi de géologue, les couches premières gisent sous les couches plus récentes, de l’hercynien vers le jurassique, du primaire vers le quaternaire. De même l’enfance précède l’âge mur et le troisième âge. Et l’apprentissage conditionne la maîtrise. De sorte que si l’on gratte une toile quelconque, l’ongle recueille les pigments déposés en dernier lieu pour remonter le temps jusqu’au canevas. Idem pour Pécoud. Griffe-t-on, racle-t-on la surface de ses bâches que l’on y recueille du sable, de la poussière, du tissu, un florilège de résidus et de matières organiques qui ravirait un expert en police scientifique.

À la différence que le passé, chez Pécoud, se situe également, et surtout, en-deçà — du côté du voyeur — et par-delà — dans un auparavant mystique indicible et/ou absurde...

 

LA VIE DE L'ABBÉ OUTHIER

La vie de l’abbé Outhier

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LES CHRONIQUES SEPTUAGÉNAIRES - L 11

12 - 68, la révolte contre le père et ces sacrées AG...


« Mai, mai, Paris mai, mai » chantera Claude Nougaro ; Léo Ferré lui répondra « il y en a un sur cent et pourtant ils existent, les anarchistes ». Pas contents, Sardou et Philippe Clay répliqueront à leur manière.

A Nanterre, à la Sorbonne, à Saint Germain des Prés et bientôt dans les usines montent une vague totalement imprévue, Dépassé, le présentateur vedette de l’époque se fait l’écho d’une opinion qui fera date : "Avril 1968, la France s’ennuie..."

Pas vraiment, car au même moment, 142 étudiants de l’université de Nanterre se soulèvent contre l’apartheid imposé aux filles et aux garçons dans la cité universitaire. Un fait-divers qui ne fait pas la une des journaux télévisés mais qui embrase le monde étuidiant et le communauté éducative.

A l’époque le monde est un poudrière pré-nucléaire. L’affrontement est total entre le monde capitaliste dit libre et le bloc communiste, mais également chez les ex-colonisés en Afrique, au moyen-orient et en Orient ; en Amérique latine, au cœur même de l’Europe avec Berlin et l’Allemagne de l’Est occupés...

Par dessus tout la guerre du Vietnam qui n’en finit plus d’unir la jeunesse planétaire dans une indignation légitime mais irénique.

Mario Morisi ? Je m’informe, je lis la presse régionale, Libé, parfois le Nouvel Obs ou l’Huma que papa achète sur le marché...

 

LES CHRONIQUES SEPTUAGÉNAIRES - L 10

11. Lorsque le fils de macaroni est bon pour le service


"Je n’ose pas imaginer ce que cela doit impliquer d’être un métis ; à savoir un ou-ou et/ou un ni-ni. Un ni noir ni blanc par exemple.. Ou un pas très noir et plutôt blanc. Combien de nuances de gris, de marron, de beige, de jaune, de rose proposées par les métissages... Culturellement sont-ils plutôt des sauvages ou nos semblables... Quel pourcentage de culture, de quelle culture, de quelles cultures ? Pour qui sont-ils en fait, pour nous ou pour les autres ? Combien sommes nous sur terre à être des Nèg-marrons ?

Mon métissage est plus banal...

 

LES CHRONIQUES SEPTUAGÉNAIRES - L 09

10. Paris-Hollywood, les espionnes russes et les Rois maudits...

"Et les filles direz-vous, où était-elle dans mon monde et qu’est-ce que j’en faisais entre la balle qui chante, les cours au lycée et les escapades à vélo avec les copains ? C’est vrai à la fin, bien fait, les cheveux noirs et l’œil marron, généreux et chaleureux, il paraît impossible que je ne sois pas tombé sous le charme d’une gourgandine à l’époque où apparaissaient la mini-jupe et le twist, bientôt le stérilet et la pilule...

Eh bien non, il y avait avant tout cette satanée balle que j’avais domestiquée au point d’en faire une extension de mon corps ; ma nouvelle vie de lycéen inscrit en Science Eco et le monde qu’avait ouvert devant moi un saint pédagogue, M. Girard, qui me fit découvrir la grande littérature française (La Condition humaine de Malreux), mais également les grands du patrimoine mondial : Kazantzaki (Le Christ recrucifié), Georghiu (La 25e Heure), Pasternak (Le Docteur Jivago) ; outre que mes cours d’économie politique où je me mis à mettre de l’ordre dans les notions marxistes-léninistes embrouillées que papa cuisinait à sa manière.

Je dois revenir sur mon passage du Collège de l’Arc, pré carré de la bourgeoisie doloise, et au Lycée Technique dit de "la Susse", installé dans une série de préfabriqués voisins de mon ancien domicile rue des Arênes ; puis aux Mesnils Pasteurs, quartier de barres qui allait devenir un nid de frelons au XXIe siècle.

« Votre fils a du bagout, avait dit le prof principal après que j’ai décroché mon brevet pour faire plaisir à mon père... et récupéré mon vélo de course. - On va l’envoyer en science-économique...

 

LES CHRONIQUES SEPTUAGÉNAIRES - L 08

09 - De l’amour à l’obsession, puis 68...


A la rentrée des classes 1965, il ne restait plus grand-chose du gamin prometteur à qui l'on avait fait sauter une classe dans le primaire. Rattrapé par l’ambiance compassée d’un collège bourgeois de province où l’on jetait les bases de son avenir, l’élève Morisi était passé de garçon doué pour les études à presque cancre et à garnement accumulant les mauvaises notes dans les matières enseignées par des professeurs qui m’étaient antipathiques voire hostiles à première vue, et il y en eut quelques uns...

Mauvais en allemand première langue, je devins excellent en anglais deuxième langue grâce aux Beatles. Nul en math, j’étais brillant en histoire-géo, matière qui me passionnait. Résultats des courses après une sixième, une cinquième, une quatrième réussies pour quelques décimales, j'écope d'un redoublement de la troisième pour raison disciplinaire et à un échec au Brevet primaire d’Études secondaire pour lequel je n’avais pas passé plus d’une semaine à réviser. Furibard Jean Morisi prend une décision historique. Il ne « bosse pas comme un nègre » pour avoir un bon-à-rien de fils qui ne pense qu’à jouer au football. Il se saisit de mon vélo, le confisque et l'accroche dans le grenier avec interdiction d'y toucher jusqu'à passage dans la classe supérieure et obtention du Brevet.

Il n'avait pas tort. Mon amour pour le ballon rond était devenu une obsession. Je ne pensais plus qu’à lui et qu'à ça. Lorsque je ne jouais pas dans les équipes de jeunes du FC Dole, dont l'équipe fanion évoluait entre la promotion d’honneur et l’honneur, c’est-à-dire au meilleur niveau amateur avant la CFA des professionnels dits 'marron'... je passais mes soirées à découper des silhouettes de joueurs illustres et à les coller sur maints cahiers avec des commentaires qui s’inspiraient des articles de L’Équipe, de France-Foot ou du Miroir du Foot. Pis !

 

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