93-1001coupoles.pngabsentes.pngbaggio.pngcastor.pngcendrillon.pngcijiconstance.pngjauraitapeau.pngjeanne.pngkerguelen.pnglaboueetlesetoiles.pnglesbaskets.pnglesbavures.pngmortalamere.pngquedellmi.pngshowdedans.pngtourbillon.png
Renseignez votre email pour la Newsletter
HK, PEINTRE SOLDAT


RECHERCHE
LE MONDE DE JEANNE...

LE BON ABBE OUTHIER

SORTI EN 2010

BIBLIO BLANCHE

MULTIPLE & INDECHIFFRABLE

BIBLIO NOIRE
LA STAMPA NE PARLA

ALSO SPRACH BULGARI

OPERATION FARFU

OPERATION CHAPEAU

FLASHBACK NEWS

HETERONYMUS

SACRÉES RENCONTRES : DANIEL BIZET

Daniel Bizet, l’homme dont il s’agit ci-dessous, ne peut plus vider son verre. La dernière fois qu’il m’a donné signe de vie, c’était au téléphone il y a une vingtaine d’années ; seul avec une vieille amie quelque part dans les Alpes, un flingue à la main, il me demandait s’il devait tirer ou non et sur qui. Quelques mois plus tard, ou était-ce des années, une Doloise amie de sa femme m’apprenait qu’il avait disparu, se suicidant peut-être, quelque part du côté de Bordeaux. Daniel, si tu peux lire ces quelques lignes de là-haut, sache que je suis ému de reparler de toi pour les autres.


L'HOMME QUI MOURUT EN TORÉANT SES MOTS

Le chemin qui mène aux bonnes chapelles est tortueux : « Passez voir mes toiles rue Dragon et demandez Jo de la part de Paul » m’avait fait un marin aux prises avec ses tempêtes intérieures du côté des Goudes, un après-midi de mistral. C’est comme ça que je me retrouve chez Jo et Cécilia, 62, rue du Dragon. Une fresque de Paul le Marin se déploie sur le mur. Dans un coin un gros type aux yeux bleus et au sourire d’enfant griffonne sur son carnet de notes. On se connaît depuis Besançon. La conversation file, un voyage dans le temps s’esquisse.


1964 - El Francès aux Nouvelles Arènes de Marseille

Daniel Bizet a fait les 400 coups. Né à Reims en 1943 de père inconnu et d’une mère femme de chambre, il se souvient du jour où sa famille de quatre enfants s’est installée à Béziers...

 

REVUE DU DETAIL - ODYSSÉE 36-92

La Revue du détail reprend son envol. Premier retour sur image, l'incipit de la novella marseillaise "Odyssée 39-92, parue en tiré à part en 1998 puis in "Traité de savoir où", Éditions Souffle court, avril 20023. A vous de voir...

ODYSSÉE 39-92

PROLOGUE

Bod Ordzianovski — un colosse blanc qui boxait avec une prothèse — avait descendu un docker de Miami, et les gerbes de sueur libérées par ses jabs m’étaient restées en travers de l’estomac. « T’as pas l’air en forme, Schwartz, m’avait dit un journaliste de Libé, en me faisant signe d’aller me faire ficher. Il n’avait pas tort, H.B. Schwartz n’était plus ce qu’il avait été.

Au casino d’Aix, rien n’avait changé, pas plus la fumée autour du ring que les cris hystériques. Encore moins l’odeur de liniment dans les vestiaires. Oui, j’avais grossi, je le reconnaissais devant la presse. Non, je ne connaissais pas l’Unijambiste de Chicago. Inexorable, une boule de billard avait squatté mon épigastre et faisait affleurer à mes lèvres un vieux goût de sang.

Schwartz c’était moi, Belqacem-Schwartz, dit Raldo. Un nom patchwork pour un Français ordinaire, un balourd dont l’enfance de bagage accompagné s’était déroulée entre un barreau de chaise alcoolique et une maman qui battait la campagne. Le grand scénariste là-haut avait fait simple : j’étais austro-kabyle. Puis je fus étudiant et champion de France des mi-lourds. Pour finir chroniqueur dans une revue d’arrière-garde « La Perspective Popotame ». C’était ça, ma vie, un parcours en dent-de-scie ponctué d’exploits et de contre-performances, un rigodon entre les matinées passées à lire L’Idiot et les chandelles brûlées par les deux bouts.

Le match avait été décevant. Écœuré par les réflexions du plumitif parisien, j’avais filé sur le Vieux-Port et j’avais sorti Le Tractatus logico-philosophicus de la poche de mon gilet. C’était un soir de juin comme les autres, de la sueur croupie marinait dans les caniveaux du Vieux Port.

Comme ma vie était un mille-feuille — une couche de miel, une couche de sel — ne vous étonnez pas si je vous bassine avec la nuit qui s'installa en un dégradé si subtil qu'on ne la vit pas venir, à moins que — par saccades — elle n’eût chassé le soleil de ma table, du trottoir, puis du ciel tout entier, de sorte que le cul des passantes en était ocellé. Ocellé ! Toujours cette manie de conjuguer « va te faire foutre » au subjonctif et de convoquer Raskolnikoff au Leader-Price...

 

 

SACRÉES RENCONTRES : PIERRE PECOUD

" PROPEDEUTIQUE POUR UN EFFACEMENT"

Pierre PECOUD


Au cœur de l’agape qu’il a fomentée, un soir de vernissage dans son atelier de Saint-Etienne, mon ami feu le peintre Pierre Pécoud tend son index sous le nez d’un visiteur affairé à déglutir un toast : — “Quand vous regardez ce qui pend aux murs, vous diriez qu’il se passe quelque chose... ?” — De fait, que se passe-t-il depuis la nuit où  Pécoud a dépècé ses “chasubles”, qu’il les a démantèlées, qu’il les éparpille et les enkyste entre son zéro et l’Infini ? Je suis heureux et ému d'exhumer ce texte paru à sa demande dans son dernier catalogue... Je pense bien à toi, vieux brigand, et je revois sans peine ton regard trop bleu et un certain sourire sous ta moustache...

Entre deux néants, la jute

Foi de géologue, les couches premières gisent sous les couches plus récentes, de l’hercynien vers le jurassique, du primaire vers le quaternaire. De même l’enfance précède l’âge mur et le troisième âge. Et l’apprentissage conditionne la maîtrise. De sorte que si l’on gratte une toile quelconque, l’ongle recueille les pigments déposés en dernier lieu pour remonter le temps jusqu’au canevas. Idem pour Pécoud. Griffe-t-on, racle-t-on la surface de ses bâches que l’on y recueille du sable, de la poussière, du tissu, un florilège de résidus et de matières organiques qui ravirait un expert en police scientifique.

 

À la différence que le passé, chez Pécoud, se situe également, et surtout, en-deçà — du côté du voyeur — et par-delà — dans un auparavant mystique indicible et/ou absurde...

 

LA VIE DE L'ABBÉ OUTHIER

La vie de l’abbé Outhier

cliquer sur la signature pour en savoir plus sur "La Boue & les Étoiles"...

 

LES CHRONIQUES SEPTUAGÉNAIRES - L 01

Saison 01 - Livraison 01


LE JOUR DE MA NAISSANCE...

" Le jour de ma naissance, un 1er janvier 1951, l’Armistice a été signé depuis 1957 jours. Avant-goût de l’hiver qui fera connaître au pays la figure de l’Abbé Pierre, un vent glacé mord la chair et les os des centaines de milliers d’ouvriers qui se démènent jour et nuit pour relever le pays de ses ruines.

Le monde pleure encore ses morts, les cimetières sont fleuris et le moral est au beau fixe, il y a du boulot et, comme on dit à l’époque : quand le bâtiment va tout va.

On fait France de tout bois. Des couples se forment par milliers et mettent au monde les enfants de la paix revenue : des Franco-Français, des Franco-Italiens, des Franco-Polonais, des Algériens encore français : ce qu’on appellera le baby-boom.

L’année de ma naissance, le réveillon tombe un dimanche soir.

Le dimanche, dans l’immédiat après-guerre, c’est le seul jour de repos de la semaine, le jour du Seigneur pour les croyants, le jour où les hommes abandonnent le bleu de chauffe pour se mettre sur leur 31, comme on dit à l’époque.

Dans cette société « genrée », le dimanche et les jours de fête, les grands-mères, les belles-mères, les sœurs, les épouses et les grandes filles préparent le déjeuner mais ce sont les hommes qui prennent leur rejeton mâle par la main et vont faire les courses, chercher du vin, acheter des gâteaux. Puis on fait un tour au PMU pour l’apéro entre copains de chantiers.

 

SOLDATA, L'INCIPIT

SOLDATA SANA, UN ALGOROMAN

OU LES MILLE ET UNE VIES DE MAROSA JONES

Ce texte n'est pas encore prêt à l'envoi. Il devra être revu, relu, révisé à la marge

MARIO MORISI

 

<< Début < Précédent 1 2 3 4 5 Suivant > Fin >>

Page 3 sur 5

Joomla extensions by Siteground Hosting